Les chutes de plain-pied regroupent les glissades, trébuchements, faux-pas et autres pertes d’équilibre sur des surfaces planes. Ces surfaces peuvent être totalement planes ou présenter de légères ruptures de niveau, comme un trottoir, une petite marche ou un plan incliné.
Ce type d’accident peut survenir aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des locaux, dans des environnements variés : couloirs, escaliers, zones de circulation, parkings, quais de chargement, etc.
Bien que souvent perçues comme bénignes, les chutes de plain-pied peuvent entraîner des blessures sérieuses (entorses, fractures, traumatismes crâniens) et doivent faire l’objet d’une évaluation rigoureuse dans le Document Unique, avec des mesures de prévention adaptées :
- entretien des sols,
- signalisation des zones à risque,
- éclairage suffisant,
- choix de revêtements antidérapants,
- port de chaussures adaptées.
Cadre réglementaire :
Le traitement des risques de chutes de plain-pied est concerné au même titre que l’ensemble des risques professionnels par les dispositions réglementaires générales de prévention (articles L. 4121-1 à 5 du Code du travail).
Ces dispositions sont complétées par certaines obligations incombant au chef d’établissement ou au maître d’ouvrage lors de la conception des lieux de travail contribuant directement ou indirectement à la prévention de ces accidents. Il s’agit entre autres de dispositions relatives :
- à la sécurité des lieux de travail (articles R. 4214-3 à R. 4214-25) : caractéristiques des bâtiments, des voies de circulation et accès, des quais et rampes de chargement, aménagement des postes de travail, signalisation de sécurité.
- à l’éclairage des lieux de travail (articles R. 4223-1 à R. 4223-12) ;
- à l’évacuation du personnel (articles R. 4227-4 à R. 4227-14) ;
- à la formation à la sécurité (article R. 4141-11).
Documents de référence :